https://resetxourxworld.forumactif.org/t23-infirmerie

Franchement pas convaincante, elle peut ne pas m’apprécier mais pas refuser de l'aide, surtout dans son états. Après une remarque cinglante elle tentais, je crois de me prouver que tout allais pour le mieux...
Et pourtant on pouvait voire qu'elle serait les points à chaque fois qu'elle posait son pied gauche.
Franchement, je vous jure ces suédois!
Je me suis rapproché du coin de mur par lequel elle pensait me semé et je l'ai vue, par terre, murmurant des jurons, je suppose, incompréhensible.
Après une courte réflexion avec moi même je pris la jeune fille dans mes bras, malgré ses protestation, pour la porter à un endroit plus approprié pour soigner sa cheville endolorie.

Quelle mauvaise journée, sérieusement. Elle se faisait à moitié écrabouiller le pied par un type, déboîter la cheville par un soi-disant infirmier, puis elle se retrouvait obligée de faire son trajet jusqu’à sa chambre en boitillant, vu l’état de son pied. Elle décida de s’octroyer une pause et resta un moment assise.
La tête dans les bras, marmonnant des insultes dans sa langue natale, Aslög ne remarqua pas la présence du type qu’elle tentait de fuir.
Du moins pas avant qu’elle ne se sente soulevée dans les airs. Frêle comme elle était, le jeune homme n’avait apparemment aucun problème à la tenir.
Sauf qu’elle, elle avait un problème avec le fait d’être tenue.
Elle se mit à agiter les jambes pour le forcer à la lâcher mais ces gestes semblèrent totalement inutiles vu qu’il continua à marcher sans paraître gêné. Alors elle se mit à protester :
« Låt mig ! Låt mig, skit ! Jag vill att du låta mig ! Jag vill gå ! (NDA : Je cite ‘’Laisse-moi ! Laisse-moi, merde ! Je veux que tu me laisses ! Je veux partir !’’)»
Elle finit par comprendre que le type qui la portait ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait et elle traduisit immédiatement ses paroles :
« Lâche-moi ! Immédiatement ! Pose-moi ! »
Elle envisagea un instant d’être polie et d’ajouter un ‘’s’il-te-plait’’, mais conclut qu’elle n’était pas d’humeur à supplier qui que ce soit et continuer de protester sur tout le trajet.
Et son porteur n’en avait apparemment rien à faire.

-"Comment tu t'appelle? Je crois me souvenir que tu as des origine suédoise mais je n'arrive pas à…" s'arrêta brusquement en sentant la gifle monumentale que la jeune blonde lui administra." J'essaie de t'aider je te signale!!"
La fille recommence à brailler des sons incompréhensible , elle ne se rend pas compte mais j'l'aime beaucoup de mal à la porter quand elle gigote comme ça.

Le finit par dire "Lâche moi! Immédiatement! Pose moi!".
-" franchement si je te lâche maintenant tu risque d'avoir mal et puis je ne pense pas que tu ai le choix, laisse moi t'aider et tu pourras me détester et m'insulter autant que tu veux plus tard! Alors arrêté de gigoter!!"

Sans la lâcher, le type demanda innocemment :
« Comment tu t’appelles ? – il marqua un instant de pause, le temps qu’Aslög se rende compte qu’il n’avait aucune envie de la lâcher et qu’il avait décidé de lui taper la causette – Je crois me souvenir que tu as des origines suédoises mais je n’arrive pas à… »
Elle tenta le tout pour le tout et lui balança un coup bien senti, espérant qu’il la relâche sous le choc. Ce qui eut l’effet l’inverse, puisqu’il haussa le ton :
« J’essaie de t’aider, je te signale ! »
Aslög avait beau être très têtue et peu encline à accepter le moindre contact avec les gens, elle n’était pas stupide et elle comprit que le brun refuserait de la poser au sol. Elle ne put s’empêcher de réclamer une dernière fois qu’il la relâche, mais il lui répondit d’un ton sec :
« Franchement, si je te lâche maintenant, tu risques d’avoir mal et puis je ne pense pas que tu aies le choix ; laisse moi t’aider et tu pourras me détester et m’insulter autant que tu veux plus tard. Alors arrête de gigoter. »
Elle fit une moue boudeuse, moue qu’il ne put pas voir puisqu’il la portait, et se mura dans un silence buté. Cependant, elle s’appliqua à être la plus lourde possible, juste par esprit de contradiction.
Ce fut seulement quand il la posa au sol qu’elle s’autorisa à ouvrir la bouche.
« C’est Aslög. Fårskalle (NDA : ‘’Crétin’’). Je te signale qu’on est dans la même classe depuis le début de l’année. »
Elle omit volontairement de préciser qu’elle le nommait ‘’le type’’ ou ‘’le brun’’ parce que son nom lui échappait complètement. Mais au moins, ce n’était pas une question de mémoire, c’était juste que ça ne l’intéressait pas.
Elle poussa un profond soupir et s’appuya contre le mur.
Apparemment, elle n’aurait pas la paix avant qu’il ait eu le sentiment de l’avoir aidée.

-"Enchanté tout de même." Elle était pas aussi légère que prévue, il faut que je fasse une pause. Je posais donc la jeune blonde, et regardais attentivement la courbure de son pied… pas très logique cette angle si vous voulez mon avis…
-"Tu me permet de regarder ta cheville? C'est assez inhabituel et ce n'est pas la première chose que j'aimerai voire chez une fille mais ça m'inquiète beaucoup."

« Enchanté tout de même, fit-il poliment. »
Elle hésita à répondre qu’elle n’était absolument pas heureuse d’avoir fait sa connaissance, et que s’il lui avait fichu la paix, elle aurait été ravie, mais elle se contenta de grogner un « Ouais. ‘Chantée » presque inintelligible. Pour qu’il lui fiche la paix.
Il se pencha vers son pied, et la suédoise du combattre un instinct qui lui hurlait d’en profiter pour l’assommer. A la place, elle resta immobile, boudeuse.
Sa cheville était tordue étrangement, et elle ne put s’empêcher de remarquer qu’elle l’était davantage qu’avant sa visite à l’infirmerie. Il faudrait qu’elle pense à noter que l’infirmerie du campus était très dangereuse, et que mieux valait se soigner soi-même.
« Tu me permets de regarder ta cheville ? demanda le brun, C’est assez inhabituel et ce n’est pas la première chose que j’aimerai voir chez une fille mais ça m’inquiète beaucoup. »
Elle se permit de le foudroyer du regard. Juste pour garder un peu de crédibilité et parce qu’elle n’avait pas aimé son commentaire.
Mais elle finit par soupirer avec lassitude.
« J’imagine que si je te réponds que je ne suis pas d’accord, tu vas insister ou tu vas trouver un moyen de me forcer à accepter ? »
Elle croisa les bras, pas dupe, et son regard se perdit dans le vide, tandis qu’elle réfléchissait.
« Sérieusement, faudra qu’on m’explique ce qui se passe dans la tête des gens comme toi qui se sentent à ce point obligés d’aider les autres. J’ai l’air d’avoir besoin d’aide ? »
Bon, c’était faire preuve de mauvaise foi que de dire que non, mais Aslög refusait d’être redevable à quiconque. Et encore moins d’être dépendante de quelqu’un.

Elle accepta et je ne pouvais m'empêcher de sourir. J'avais réussis à la faire changer d'avis! Enfin plus ou moins …
-« Sérieusement, faudra qu’on m’explique ce qui se passe dans la tête des gens comme toi qui se sentent à ce point obligés d’aider les autres. J’ai l’air d’avoir besoin d’aide ? » me fit-elle sèchement.
-" Et bien vois tu, vue que tu en est là à cause de moi, je me dois de faire quelque chose Aslög." Soudain je le suis rappelé d'une chose! J'avais déjà vue ce caractère quelques part et puis cette influence suédoise.... " Et franchement comme prêtre tu n'est pas top tu pourrais te balader au minimum avec une trousse de premier secoure…" dis-je en la déchaussant.
La cheville avait pris une teinte bleuté assez inquiétante.
"Ça dois faire vraiment mal!"

(Y’a un truc qui va pas trop, dans le sens où Théobald a une réflexion sur le prénom d’Aslög, prénom qui n’est pas le même que son pseudo sur Real F@ntaisy – qui est Läka au passage –… donc je trouve pas ça très logique.  Peut-être que tu pourrais éditer en disant que c’est par rapport à la consonance suédoise ? Ou à l’apparence de l’avatar – qui est la même - ? Enfin bref, je pars dans ton sens)

Il sourit, l’air heureux lorsqu’elle le laissa s’occuper de sa cheville. Elle soupira. Sérieusement, elle ne le laissait l’aider uniquement parce qu’elle savait qu’il ne lui ficherait pas la paix si il n’avait pas le sentiment d’avoir été utile.
Mais qu’il arrête de sourire, pitié !
Lorsqu’elle fit une – très fine – remarque sur les gens qui aidaient les autres, il releva la tête et répondit avec sérieux :
« Eh bien, vois-tu, vu que tu en es là à cause de moi, je me dois de faire quelque chose, Aslög ».
Elle soupira une seconde fois. Elle allait faire une overdose de bons sentiments là. Elle se mordit la lèvre pour s’empêcher de lancer une réplique cinglante ou de faire une remarque cynique. Même si elle n’en pensait pas moins. Elle serait tellement mieux dans son dortoir, là !
Le brun eut soudain l’air d’avoir une illumination, car il lança avec un sourire.
« Et franchement, comme prêtre, tu n’es pas top, tu pourrais te balader, au minimum, avec une trousse de premier secours…
- C’est là que je dois rire ? l’interrogea-t-elle froidement, Non parce que sérieusement… »
Elle s’interrompit et se mordit la langue. De quoi avait-il parlé ? De prêtre ? Elle inspira profondément pour garder son calme. Elle savait bien que ce n’était pas une bonne idée de se fier à son abruti de cousin et de jouer à ce jeu. La suédoise ne supportait pas qu’on connaisse le moindre détail sur elle. Le fait qu’elle jouait à ce jeu en était un.
Et encore, si elle pouvait contre-attaquer en disant quelque chose sur l’avatar de son interlocuteur – parce que visiblement, il en avait un, il connaissait Läka -. Sauf qu’Aslög ne savait absolument pas quelle classe il jouait, pour la simple et bonne raison qu’elle s’en fichait totalement.
Elle se mura de nouveau dans le silence.
Silence qui ne fut brisé que par une remarque. Très pertinente d’ailleurs.
« Ça doit vraiment faire mal ! »
Elle baissa le regard vers son pied. Tiens, il était déchaussé maintenant. Et, oh, sa cheville devenait bleue. N’importe qui aurait paniqué en remarquant une telle couleur, mais elle ne fit que hausser les sourcils.
Pas étonnant que ça lui fasse mal.
« Si je te dis que c’est ma couleur normale de peau, que ma cheville va bien, et que que tu peux me laisser partir, tu ne me croiras pas, pas vrai ? »
Elle connaissait la réponse. Mais bon, il fallait qu’elle râle un peu. Parce que sinon elle allait perdre toute sa crédibilité.

« Si je te dis que c’est ma couleur normale de peau, que ma cheville va bien, et que que tu peux me laisser partir, tu ne me croiras pas, pas vrai ? » Me fit-elle méchamment, on sentait quand même que le cœur n'y était plus.

-"C'est triste d'avoir amocher une si jeune fille et un prêtre très talentueux de sur-crois. Oh non! et moi qui pensait lui demander de l'aide pour le donjon Horstengard!!!
Bon reprend ton calme Théobald elle n'a pas fais le rapprochement avec Etsir de toute façons!!" dis-je haut et fort en lui tournant le dos sans m'en rendre compte.
-"Bon il te faut du froid pour ta cheville!" je la repris dans mes bras pour l’amener à la piscine pour qu'elle y plonge sa cheville endoloris.
Elle me regardais vraiment bizarrement ...


(suite: https://resetxourxworld.forumactif.org/t27-la-piscine#112 )